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Sentier du Hameau des Cartes avec « Hirunda »
4 26 BORNES

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1, 2, 3, 4 – Quel bel alignement de vieux arbres dans ce bois ! Plantés par l’Homme pour différents usages (bois d’œuvre, chauffage, nourriture…), ceux-ci sont d’un grand âge. On peut distinguer chênes et châtaigniers. Ces arbres sont de véritables trésors pour de nombreuses espèces de mammifères et d’oiseaux cavernicoles. Ils se reproduisent, s’abritent et hibernent dans les cavités des arbres. 

Mésanges, Rouge queue noir, Huppe fasciée, Sittelle torchepot, Grimpereau des jardins, Moineaux, Rouge-gorge, Chouettes et tant d’autres oiseaux. La liste est longue.

Arrêtons-nous ici sur les pics. Dès la fin de l’hiver, on peut entendre dans les bois, leur tambourinage caractéristique. Ces oiseaux passent leur vie à faire des trous pour la plus grande joie des autres oiseaux cavernicoles dont le bec n’est pas prévu pour la menuiserie et qui trouvent là de bien beaux logis. 

Mais attention ! Ce tambourinage n’a pas la même signification au fil des saisons : en fin d’hiver, le bruit que l’on entend sert au mâle à marquer son territoire, faire fuir ses rivaux, attirer sa femelle. De mars à mai, c’est pour un autre usage que le pic se sert de son bec : le forage d’une loge pour abriter les futurs petits. Et troisième utilité : trouver sa nourriture. Les pics sont des insectivores, de véritables dévoreurs d’insectes. Ils adorent surtout les larves d’insectes qu’ils vont chercher à l’aide de leur langue très longue dans le fond des trous creusés dans les arbres.

Pour aller plus loin :

Illustration : Pic vert (©CPIE) et Pic épeiche (©CPIE)